La Conférence des Directeurs de Santé recommande le respect d’un nombre minimum de cas pour assurer la qualité de certaines interventions. Mais ces seuils sont-ils respectés par les hôpitaux suisses ? Selon une étude financée par la Fondation Groupe Mutuel, la réponse est non pour 46% des hôpitaux.
Etude soutenue par la Fondation Groupe Mutuel
Le nombre minimum de cas pour les opérations complexes est un outil parmi d’autres au service de la qualité des soins. Il consiste à fixer un seuil en dessous duquel le volume d’activité est considéré comme trop faible pour garantir la qualité de l’intervention et la sécurité des patients. Pour sensibiliser les acteurs du système de santé à cette problématique, le Groupe Mutuel a mandaté une étude qui dresse, pour la première fois, sur la base de données de H+ un bilan au niveau national du respect du nombre minimum de cas dans les hôpitaux suisses. L’étude conclue qu’en 2018, 46% des hôpitaux pratiquent des interventions pour lesquelles ils n’atteignent pas le minimum de cas recommandé par la Conférence des Directeurs de Santé (CDS). Cela concerne 7% des patients, soit 3'202 personnes. Le problème est donc structurel mais pourrait se régler grâce à une réallocation optimale des patients.
Cette étude a été réalisée grâce au soutien de la Fondation Groupe Mutuel.
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