Plus de sport, moins de spores

25 juillet 2019 | commentaire(s) |

Tanya Lathion

Les sportifs ne craignent pas vraiment la grippe. Du moins, ils sont mieux préparés à l’affronter. Grâce à un sport modéré (minimum 30 minutes) et régulier (3-5 fois par semaine), notre système immunitaire est renforcé. Nous nous défendons mieux contre les infections et augmentons nos effectifs de cellules immunitaires. Alors dépensons-nous pour aider nos petits guerriers.

Le système immunitaire: Le département de la sécurité intérieure de notre corps

Notre système immunitaire, c’est notre petite armée interne. Il combat l’envahisseur pour protéger notre santé. Dans ses rangs, on peut compter deux sections :

  • La première ligne: Section Système immunitaire inné. Elle est la première à courir vers l’ennemi mais est surtout là pour jouer le rôle d’éclaireur. Une fois l’ennemi identifié, elle transmet l’information aux forces spéciales.
  • Les forces spéciales: Section Système immunitaire adaptatif. Elles reçoivent un portrait de l’ennemi de la part de la première ligne. C’est là qu’elles peuvent ajuster leur stratégie de défense. Chaque nouvel ennemi fait l’objet d’un dossier qui sera stocké et permettra d’adapter la prochaine offensive, lors d’une nouvelle attaque.

Ce sont dans les forces spéciales que l’on va retrouver l’unité d’élite de notre armée interne: Les lymphocytes T. Leur mission? Reconnaître leur cible, la mémoriser et la détruire toujours plus rapidement. Ces soldats très spéciaux sont issus d’un camp d’entrainement intensif, situé dans le Thymus.

Malheureusement pour nous, cette glande rétrécit avec l’âge et ne peut pas former autant de recrues à cinquante ans, qu’à vingt ans.

Les effets du sport sur nos troupes de défense

Si je vous dis que le sport, c’est bon pour la santé, je ne vous apprends rien. Mais regardons de plus près les bénéfices d’un exercice physique régulier. Pour notre moral, c’est le top! Lorsqu’on fait du sport, nous nous vidons la tête. Forcément, penser à faire une belle passe à son coéquipier déjà à pleine vitesse ne laisse pas beaucoup de temps pour ressasser le gros dossier rendu ce matin au patron. Nous libérons notre cerveau des soucis quotidiens et lui permettons de se ressourcer, le temps d’une distraction.

Si nous poussons l’effort jusqu’à sécréter des endorphines, c’est la plénitude. Cette hormone du bien-être va nous apaiser et nous permettre de nous décontracter toute la soirée. Sans oublier que chaque victoire sportive booste notre confiance et contribue à nous faire nous sentir bien dans nos baskets. Notre stress diminue et nous permet également de profiter ensuite d’un repos du guerrier bien mérité. Après ce sommeil de qualité, nous sommes prêts à attaquer une nouvelle journée.

Niveau physique, le sport nous permet un meilleur contrôle de notre poids. À nous de voir si nous préférons dépenser des calories ou juste en économiser, pour mieux profiter des grillades de l’été. Dans tous les cas, la pratique d’une activité sportive régulière va faire du bien à notre petit cœur et à notre transit. Nous diminuons ainsi les risques d’accident cardio-vasculaires et évitons le désagrément de la constipation passagère. Mais ce n’est pas tout! Diabète, ostéoporose et même certains cancers sont moins à même de nous atteindre.

Et les infections dans tout cela?

Après 45 minutes de sport modéré, notre taux de petits soldats (leucocytes) est augmenté. Cet effectif renforcé des troupes peut durer jusqu’à cinq jours. Qu’ils viennent seulement, ces agents pathogènes, nous sommes prêts à les recevoir!  Mais attention, si l’effort est trop intense, c’est la dégringolade dans les rangs. Notre taux de cellules immunitaires baisse (immunosuppression) et nous nous retrouvons plus fragiles qu’avant. Le sport est donc à consommer avec modération.

Nous parlions plus haut du Thymus, centre de formation des recrues d’élite, et de son déclin. Etant donné l’effet de l’activité physique sur notre système immunitaire que nous venons de voir, nous constatons qu’il est possible de rajeunir ses lignes de défense grâce au sport. En effet, un sportif modéré régulier de 50 ans peut avoir un effectif de cellules immunitaires semblable à celui d’un petit jeune de 25 ans, malgré sa production diminuée liée à l’âge. 

Au niveau du système respiratoire, la pratique régulière d’un sport fait également diminuer les risques d’infection ORL. Alors si le froid de l’hiver ne nous donne pas forcément envie d’aller courir, pensons à la toux récurrente de nos copains fumeurs pour trouver la motivation d’enfiler un jogging.

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